vendredi 29 mai 2009

Et l'école dans tout ça?





Ca sent la fin, même si nous avons encore 1 mois devant nous.

Mais ce n'est plus pareil...Les souris sont rentrées et elles sont accrochées au tableau avec des aimants. L'autre jour, l'oncle Molette est tombé dans le seau d'eau. On l'a fait séché suspendu par une oreille.

Aujourd'hui, j'ai définitivement tourné la page de Biscotte. Enfin, fermé le livre. Nous avons écouté le disque de l'histoire, celle qui a inspiré mon travail cette année. Ravis, attentifs et sages, ils ont donc replongé quelques instants dans ce petit bonheur.
Et moi, pauvre cloche hypersensible que je suis,et alors que je me cachais derrière le livre dont je tournais les pages à la hauteur de mon visage, je me suis laissée envahir par l'émotion, les souris dans mon dos accrochées au tableau. J'ai revu toute l'année défiler, et je me suis prise à regretter... que ce soit déjà terminé ou presque.


Mais, point de tristesse. Nous voilà embarqué dans un autre thème qui me tient à coeur: la différence. Et évidemment, tout cela accompagné de livres que j'adore: "Le nez de Véronique", et "Qui est Laurette?". A lire absolument.



Quant à moi, je m'envole. Une première fois en juillet pour fermer une boucle (de 20 ans) et en Août, ...pour en ouvrir une nouvelle. C'est enigmatique? J'en parlerai plus longuement.

mercredi 13 mai 2009

derrière les murailles et sous les strates...un bureau?




Il y a quelque chose de thérapeutique dans ce billet là. Xavier ne voulait pas que je montre ces photos, par pudeur, par honte? Oui oui c'est ça, il n'y a aucune fièreté à montrer ces strates de bazar, signe de notre mode de vie et de pensée, légèrement bohème, brouillon, éparpillé, survolté. Je reconnais ma part de responsabilité, à 80% au moins. Je sais je sais, j'en mets partout, j'entasse, j'empile, je recouvre, je compile...Je me demande si, inconsciemment, je n'ai pas besoin de ces murailles de trucs pour me sentir bien...


On a touché le fond.


Ta ta taaa!!! C'est parti! une rénovation totale de ce lieu essentiel est en cours. C'est à la mode, je vois partout sur des blogs que chacun refait son bureau. Nous n'échappons pas à la règle. J'ai repeint la chambre d'Emma pendant les vacances, et j'ai trouvé ça satisfaisant. Xavier avait fait le plafond (le plus dur) et l'enduit (le plus casse-pieds).

Je vous tiendrai au courant des différentes étapes. La première? Je vais chez Emmaüs cet après-midi faire une livraison de livres et autres objets devenus inutiles. Et hop! envolé le gros tas au milieu de la pièce!
Voilà de quoi occuper notre mois de juillet,avant le départ vers mes deux lieux de vacances préférés! (vous aviez trouvé? La Turballe et Wilton! facile!)





lundi 4 mai 2009

allez, j'avoue tout








Nous revenons de vacances. Neige et pluie. Peu de soleil mais surtout, pour moi, la décision de tout avouer.

Je n'aime pas aller en location. Je n'aime pas être dans la maison d'"autres", sans les autres. Je n'aime pas perdre mes repères, mes meubles, mon lit. Je suis un ours. Je déteste préparer les bagages propres à la location (draps, serviettes, épicerie, produits ménagers, tout l'attirail pour une semaine), je déteste passer la dernière matinée à ranger et à nettoyer cette maison "des autres". J'angoisse à l'idée d'arriver sur place..et de ne pas me plaire, d'être dépaysée... Mettez par dessus ça de la pluie, et vous obtenez une Raphaële tristounette qui n'a qu'une hâte, c'est de rentrer chez elle...


J'ai décidé de tout avouer à Xavier. C'est dur parce que lui est toujours si heureux en gîte, il adore préparer ses bagages, ses itinéraires, ses cartes et ses guides.

Je n'ai que 2 lieux de vacances où j'aime aller parce que j'y retourne et que j'y ai mes repères, mes habitudes, mes "gens" comme dirait Charlotte. L'anticipation m'apporte du bonheur et non l'angoisse de l'inconnu.(Je ne suis pas un peu vieille pour ça? L'angoisse de l'inconnu... )Ca tombe bien, ce sont deux lieux où je vais cet été. Alors? Pas encore trouvé? J'attends vos réponses dans les commentaires.

MAis je ne veux pas laisser une note triste à ce billet: Voir les enfants et Xavier heureux dans la neige, à la montagne, gomme évidemment mon mal-être (que je n'impose à personne, notez bien! je suis partante pour tout!). Je crois que j'ai trouvé le mot qui me caractérise le mieux:
farouche
C'est exactement ça: je suis farouche. J'ai besoin d'être apprivoisée par mon lieu de vacances, et ça prend du temps. Plusieurs voyages évidemment.


Pour le reste, voyez ces quelques photos. On n'est pas heureux? (même moi, quand même...)