jeudi 18 février 2010

Et avant la patinoire polaire….

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Vive la Lozère et ses grandes étendues blanches et glaciales!!!  Une semaine dans les sapins, dans la neige légère et cotonneuse, avec des gouters gargantuesques, des repas chargés de féculents, des saunas brûlants, des joues rouges et des nez coulants, des igloos plus vrais que nature, des stalactites géantes, et pas une dispute, pas un grognement, pas une plainte, tout le monde heureux. Et  une super cousine en bonus!

Bon, l’hiver…on t’a assez vu!

mercredi 17 février 2010

chroniques d'une maman en vacances


J'avais promis qu'on irait à la patinoire. Secrètement, j'espèrais qu'ils oublieraient cette promesse mais les déboires et gamelles de Brian Joubert hier soir aux JO m'ont cruellement rappelé mon engagement. Nous voilà donc partis, ce mercredi après-midi, à la (vraie) patinoire de Brian, à Poitiers. Enfin, j'allais pouvoir déculpabiliser de ne pas faire grand chose avec mes enfants pendant les vacances, même si la semaine dernière nous avons passé une délicieuse semaine en Lozère, enfouis sous la neige. Mais ça c'est une autre histoire.

Après 25 minutes de queue, coincés entre les 3 ados grossiers et les deux copines qui emmenaient tous leurs bambins sur la glace, nous voilà dans le temple du patinage dédié....à Brian. Ses posters partout, en tenue moulante disco, son sourire étincelant (hé hé hé, tu rigolais moins cette nuit à Vancouver) habillent des murs gris et décrépis. Il fait évidemment un froid glacial, et j'ai envie de repartir en courant. J'envie Charlotte qui a choisi de rester à la maison.

Mes loulous s'élancent sur la glace, se tenant d'abord la main, pendant que moi, à cause de mon coccys en compote (souvenir de la Lozère) je m'assois sagement autour de la piste. J'avais emmené un livre, mais non, je n'ai rien lu, tout absorbée que j'étais par le spectacle devant moi. En dehors des jeunes gars qui perdent leurs jeans (c'est exprès) et qui font hurler les minettes hyper maquillées en les frôlant, il y avait là une belle population de mamans courageuses (plus que moi) avec des grappes de petits à leurs bras, et un certain nombre de papas (célibataires? divorcés?) qui encouragent leur projéniture. Qui suis-je? Je scrute la foule à la recherche de femmes de mon âge, ho non, pas celle-là, trop vieille, celle-là? ah non trop jeune, tu vois bien elle a des tout-petits...Tout ça me tarabuste, l'image que les autres ont de moi.
Ca tourne, ça tourne, ça tombe. Un gars vient s'assoir à côté de moi, un peu trop près, mince, je n'ai pas mis mon alliance, il a pas intérêt à me parler, ouf, sa fille l'appelle et il s'en va. La musique hurle, je ne sens plus mes pieds, j'ai froid aux mains, je cherche des yeux mes loulous dans la foule qui augmente à chaque instant. Charlotte m'envoie des SMS en anglais, je lui réponds dans la même langue, c'est marrant ça, cette complicité entre nous. Bientôt, voilà les centres de loisirs, des petits bouts de chou hauts comme trois pommes qui longent le bord pour ne pas sombrer. Ha! voilà la boule disco qui se met en route, les lumières s'éteignent, hou la, je me sens un peu vieille, je ne connais rien à ces musiques à la mode. Mes pieds sont des blocs de glace. Je force un sourire à chaque passage de mes enfants mais ça devient un supplice ce froid. Comme si on n'avait pas déjà eu assez froid la semaine dernière.

Un dernier tour et on repart, Martin et Emma tout sourire, et moi, remplie de la satisfaction d'une maman exemplaire qui pourra dire à ses collègues lundi: "Moi? oh , pas grand chose, j'ai emmené mes enfants à la patinoire, c'était super."


Alors? Elle est où ma médaille?

mercredi 3 février 2010

seulement déjà 39!


Naomi had told her to start preparing at thirty-eight. "Keep saying to yourself, I'm forty, I'm forty, I'm forty, so when it happens, you won't be so devastated."

But Sinead had advised the total opposite. "Denial, that's the way to go. Even when it happens, pretend you're still thirty-nine. Pretend you're thirty-nine for ever. Until you die. Of course, they'll find out then that you lied and they'll be shocked, but you'll be dead so what will it matter?"
(Marian Keyes "The brightest star in the sky")


(Naomi lui avait dit de commencer à se préparer à 38 ans. "Tu n'as qu'à répéter: j'ai 40 ans, j'ai 40 ans, j'ai 40 ans, et comme ça, quand ça arrivera, tu ne sera pas si déprimée".

Mais Sinead avait conseillé le contraire: "Le déni, c'est ça la solution. Même quand ça arrivera, fais comme si tu avais encore 39 ans. Fais comme si tu avais 39 ans pour toujours. Jusqu'à ce que tu meurres. Bien sûr, ils verront que tu as menti and ils seront choqués mais bon, tu seras morte alors qu'est-ce que ça peut faire?")


Hey! I'm only 39 today!!!! How good is that? Pas de déprime (je me suis préparée, 39, 39, 39 tous les jours depuis 6 mois) et puis, il ya toujours ce drôle de décalage entre cet âge et ce que je suis qui ne change pas. Un jour ou l'autre, ça n'ira vraiment plus, de lire Biscotte Mulotte et de dessiner des lapins et des ours...